Energie printanière 🐝 et Apprentissages de la promo 1

“Pour moi cette Ecole ce n’est pas une renaissance, c’est une naissance. C’est la rampe de lancement pour ma vie” nous dit Sébastien. En cette fin d’hiver, nous vous partageons quelques pépites d’apprentissages des étudiant.e.s de la promo 1 de l’Ecole d’Agroécologie Voyageuse !

Article écrit par Opaline Lysiak

Pépites d’apprentissages

Lors des sessions d’accompagnement individuel qui ont lieu en ligne 1 fois par mois, on récolte quelques paroles « pépite » ✨ !

🥕 Antonin : je pensais avoir une vision holistique de mon système mais je me rends compte parfois qu’il y a encore certains points sur lesquels je n’ai pas été vigilant.

🥕 Audrey : j’ai appris le greffage des arbres, l’agriculture syntropique avec consortiums de légumes, j’ai découvert le blé sur prairie permanente et la gemmothérapie !

🥕 Sébastien : avec le parrainage des Jardins de Valojoulx, mes besoins d’appartenance, de reconnaissance et de confiance sont nourris. C’est essentiel pour moi d’être utile au quotidien pour un projet, surtout en agriculture syntropique !

🥕 Ludovic : j’ai acquis des connaissances et savoir-faire sur la gestion d’un troupeau de vaches allaitantes en pâturage tournant, sur l’agriculture biologique de conservation, des échanges sur les engagements en politique et la vision d’un modèle agricole résilient pour l’avenir

🥕 Nina : j’ai développé une sensibilité, un regard sur le comportement des animaux qui font leur mise bas dehors. Adapter mon comportement pour ne pas fatiguer les animaux. J’ai développé mes compétences en pâturage tournant dynamique.

🥕 Maryon : on a acquis beaucoup de connaissance en agriculture syntropique. C’est un réel plaisir d’avoir mis un pied dans ce monde si complet et poétique. Cette vision prend tout son sens. Il m’est difficile de voir les arbres sous un autre prisme que celui là aujourd’hui bien que l’on commence à peine à toucher du doigt cet univers !

🥕 Morine : j’ai mis en place un couvert végétal à pâturer pour l’hiver prochain, j’ai pu prendre plus d’initiatives, réaliser des tâches en autonomie, m’exprimer seule devant un public jeune.

🥕 Camille : j’ai travaillé sur ma capacité d’adaptation, je suis sorti de ma zone de confort, j’ai pu expliquer simplement le projet de l’EAV et mon projet. J’ai aussi travaillé sur moi dans les interactions avec les autres : essayer d’oser dire les choses et de m’affirmer.

Quelle est la valeur ajoutée de l’EAV ?

🥕 Vincent : L’accès à des formations toutes plus enrichissantes les unes que les autres, une certaine légitimité pour contacter et m’impliquer dans les fermes, un chouette réseau d’étudiant.e.s devenus des ami.e.s, un chouette réseau d’agriculteur.rice.s.

🥕 Madeleine : Surtout de la crédibilité lors de prise de contacts et de discussions avec les agriculteur.rice.s et le grand public pour parler d’agroécologie.

🥕 July : c’est le cadre qui me permet de m’épanouir grâce aux rencontres, aux lieux, aux accompagnements, aux idées partagées, à la confiance, aux propositions de co-création et à toutes ces discussions si riches, de l’appartenance, une communauté, l’inspiration pour entreprendre, une oreille bienveillante et accompagnante, une stimulation dans les expériences, des amitiés, des rencontres magiques et inspirantes.

🥕 Théo : Un enseignement de grande qualité au travers de formation unique et surtout pionnière !

🥕 Quentin: j’ai trouvé une agriculture qui te recentre sur ton envie de laisser quelque chose de positif et de bien derrière toi. Trouver ta place dans l’écosystème et avoir une réflexion sur la « société » d’aujourd’hui et la place qu’elle offre à l’individu.

Lumière ☀️ sur Noémie !

En février, Noémie a accueilli la troupe d’étudiant.e.s sur la ferme familiale pour une plantation de haies. » La dimension collective était très forte, symbolique. Chaque étudiant.e apporté sa vision de l’agroécologie à mon papa viticulteur ce qui a élargi sa vision et créé des ouvertures vers d’autres possibles »

“L’EAV, les étudiant.e.s sont des témoins de comment ça se passe ailleurs. Ils ouvrent l’esprit. En tant que fille d’agriculteur, j’ai envie de faire venir ce changement, et les étudiant.e.s m’aident à maintenir cette ouverture possible. Et plus on est plus l’impact de l’étudiant.e voyageur.euse est démultiplié. L’énergie collective a permis de planter la haie, de créer une énergie, de créer des conversations fortes. C’est essentiel de créer des moments où on se retrouve dans des lieux où les agriculteur.rice.s ne sont pas encore éveillés à l’agroécologie, mais ça crée des ponts avec ce milieu agricole qui n’est pas encore lancé dans la transition. Cela donne énormément de joie quand on s’ouvre à d’autres perspectives, un horizon encore plus large ! ”

Démarrage du voyage de Manon

L’équipe de l’EAV accompagne Manon, sur un parcours plus court, à la Réunion. Manon a souhaité être accompagnée par l’EAV car elle est en lien avec le projet depuis 2019 et a su capter dès le départ la valeur de l’accompagnement. A la Réunion, elle sort de sa zone de confort « en faisant la cuisine au feu de bois, en gérant les stocks d’eau potable, en utilisant l’eau de pluie ». Elle apprend aussi à comprendre les différentes opinions des agriculteurs, à les accueillir tout en prenant en compte son propre point de vue et en le respectant. Elle sème des graines d’EAV en détectant les lieux qui pourront accueillir d’autres étudiant.e.s après elle !

Ah oui, et certains fêtent leur anniversaire dans les fermes, comme Théo ! Saurez vous reconnaître la plante qui s’est invitée sur son t-shirt, et surtout sa strate ?