Pour des êtres d’exceptions, à Delphine et Patrick
Dans les profondeurs cévenoles Sous des Arbres donateurs Des énergies subtiles se font entendre Des êtres sensibles les écoutent Ce sont des paysans cueilleurs Il est l’heure... De basses fréquences virevoltent dans l’air Les battements du cœur printanier Se font entendre au loin A qui veut les entendre Il suffit d’être présent Les arbres s’agitent et suivent le rythme C’est l’éclosion des bourgeons Ce sont donc-elles Énergies embryonnaires Qui embaument la Vie D’une douceur millénaire Ce déploiement ravive leurs êtres intérieurs Et leurs âmes hument la reconnaissance Ne formant qu’un avec le Vivant Ils cueillent en méditation Et nourrissent ainsi cette Union La cueillette sauvage émerveille les sens Dans cette mouvance printanière Les palpitations de la sève s’éveillent En silence, les cueilleurs s’ancrent Dans cette Terre guérisseuse Au contact de cette petite partie de Vie Dans la paume de leurs mains Leurs cœurs s’accélèrent Un vent de gratitude les enrobent Saisi par cette puissance végétale Petit bourgeon Porteur de force naissante Ce concentré d’énergie Au pouvoir médicinal Qui a d’abord Germé de la terre Nous ivre d’espérance Cueillir le début d’une Vie C’est cueillir l’interdépendance Comme une danse exaltante Sur le tempo de l’harmonie Pour l’accueillir en nous Bourgeon comme un œil de vie Porte un regard thérapeutique Qui guérit notre écologie intérieur Lit en nous nos faiblesses Soigne nos maux et esprits tumultueux Sa vision comme cadeau Bourgeon comme messager d’amour Invitation à la communion éternelle Pour renouer avec notre nature originelle Et adoucir ainsi nos esprits Ce sont des paysans cueilleurs Gardiens et Protecteurs De toutes formes de Vie