🌊 Ilanne, le Temps de la Récolte et de l’Humus

Ilanne a choisi de participer au programme Forêt de l’EAV entre un master 1 et master 2 de Géographie. Elle continue aujourd’hui son master avec des valises pleines d’outils pour créer des paysages agroforestiers…

Pourquoi as-tu rejoint l’EAV?

(llanne en été 2021) : j’ai envie de faire du terrain, rencontrer des gens, m’investir pleinement dans l’agroécologie. Je souhaite apprendre sur moi, sortir de ma zone de confort

Si tu devais retenir 5 choses que tu as découvertes depuis notre première séance d’accompagnement, quelles seraient-elles?

Exprimer et accepter ses émotions c’est bien, les outils de CNV, la pépinière c’est foufou, dessiner m’apporte de la quiétude, le Vivant est partout

Quels changements as-tu observés depuis le début de l’aventure d’accompagnement? (en toi, dans ta vie, avec les autres etc.)

Je pense m’exprimer avec diplomatie tout en affirmant mes idées et convictions, j’ai aidé des proches à ouvrir des portes.

Et parce que rien ne vaut l’art de la poésie pour partager un ressenti, voici le texte qu’a écrit Ilanne en fin de parcours de l’EAV :

Prendre la plume

En quête d’inspiration, j’enquête sur mes intentions
En prenant la plume, j’avance dans la brume
Mon stylo glisse sur la page lisse
Il emmènera peut-être vers cet endroit
Qu’il me tarde de connaître
Ecrire sans réfléchir et surtout, laisser venir
C’est le défi de cet exercice que je mets en pratique,
Il me permet de garder une trace écrite
De ce voyage initiatique

J’ai le vague à l’âme, ou est-ce l’âme vagabonde ?
Car au rythme de mon cœur qui gronde,
J’explore ce monde
Nouveau pour moi, il me redonne foi
En un futur où le Vivant est Roi
Il semble qu’il est temps d’atterrir
C’est la fin d’une belle aventure
Mais hauts les cœurs !

Les souvenirs résonnent au son de vos éclats de rire
J’affirme que ce parcours n’est pas un détour
Grâce à lui je dessine les contours de mon avenir
Je sillonne les paysages, j’observe les rouages
Palimpseste qui atteste
De notre passé et de notre présent
A mon tour je deviens peintre
En m’inspirant de l’existant
Je me sens alors artiste, à l’instar des pépiniéristes

Qui armés de leur greffoir
Créent des arbres porteurs d’espoir.